Natsu ne regardait pas derrière, il réfléchissait à ce qu'il allait dire. La joie de la déclaration de Lucy lui donnait de l'espoir tout en lui faisant peur. Était-il assez mature pour ne plus lui faire perdre encore une fois son sourire qu'il aime tant ?- “Natsu, où m'emmènes-tu ? Je ne te dérangerais pas longtemps, peux-tu me dire ce que tu as fait de mes affaires ? Grey m'a dit que tu les avais toutes récupérées chez lui”, demanda-t-elle essoufflée, non pas à cause de la vitesse qu'il lui imposait mais de son coeur qui battait si vite d'avoir sa main dans la sienne.
Il ne répondit rien et il continua de la traîner. Ils arrivèrent enfin près d'une forêt qui était à l'opposée de la guilde. Il prit Lucy par les épaules et il la força à s'asseoir, dos à un arbre. Elle resta là à le regarder. Cela faisait si longtemps qu'ils n'avaient été aussi près.
Il marchait de long en large en se passant les mains dans les cheveux. La dragonne n'avait que rarement vu son compagnon dans cet état. Il était tourmenté par quelque chose et elle savait que ce qu'elle allait dire la ferait souffrir.
- “Natsu, tu t'en veux d'avoir rompu avec Marla ? C'est gentil d'avoir pris ma défense mais...”
- “Je n'ai pas rompu car on était pas ensemble. Tu m'as pas entendu le lui dire ? Je sais, ce n'est pas vraiment ce que j'ai laissé entendre hier soir à la guilde. Je crois que je voulais te rendre jalouse, pas très viril ni très mature comme réaction. Je n'ai pas si grandi que ça pendant ton absence, il faut croire”.
- “N'en dis pas plus. Il ne peut plus rien y avoir entre nous”.
- “Ce n'est pas ce que tu exprimais à Marla !”, cria-t-il.
- “Alors tu ne m'as pas bien entendu toi non plus. Je lui ai dit que je ne tenterai pas de te reconquérir, que nous ne formerions plus jamais un couple”.
- “Alors que je suis l'amour de ta vie ?!”, il s'accroupit devant elle et il la prit par les épaules.
- “L'amour n'est parfois pas suffisant pour rester un couple. Tu le sais très bien puisque notre lien s'est rompu. Enfin je dis ça, cependant c'étaient plus tes sentiments qui... Pardon, on avait dit que...”
- “On a rien dit ! C'est toi qui est partie ! Tu as préféré un bébé dragon à moi ! C'est plutôt tes sentiments à toi qui ont mis fin à notre couple !”
- “Dois-je te rappeler tes émotions ambivalentes pour Lisanna ?!”, elle inspira profondément pour se calmer.
- “Ambi-quoi ?”, il détestait quand elle utilisait des mots qu'il ne comprenait pas mais il savait aussi que ce n'était pas volontaire de sa part.
- “Un coup, tu agis comme un simple ami avec elle et le moment d'après, tu as des gestes et des attentions d'un amoureux ! “
Elle ferma les yeux pour reprendre sa respiration. Elle ne vit pas la culpabilité qui apparut sur le visage du rose. Il se redressa et recommença son piétinement devant elle.
- “Il ne s'est rien passé avec Lisanna. Enfin rien de plus qu'un baiser. J'étais perdu face à la situation et je l'ai laissé faire. Il me semble avoir essayé de te le dire mais tu ne voulais pas m'entendre ni que je m'approche de toi. Après ton départ, je t'en ai voulu. Et cela a duré pendant plusieurs mois”.
- “C'est la faute de Lisanna et toi tu n'as rien à voir avec ça ?! Tu ne penses pas que tu lui as laissé croire que quelque chose était possible entre vous ?! Enfin, c'est du passé. Pourquoi me dis-tu tout ça maintenant ?! ”
- “Car tu as dit que j'étais l'amour de ta vie. J'ai dit exactement la même chose à Marla la veille au soir après ta venue chez elle. Cela veut bien dire que l'on ressent toujours quelque chose de profond tous les deux ! Je veux te reconquérir ! Sans perte de mémoire, sans dragon tueur, sans mage noir, juste Lucy et Natsu”, le rire que poussa la blonde n'était pas un rire de joie.
Il resta là à la fixer sans comprendre la signification de ce rire étrange.
- “C'est justement là le problème, je ne suis plus Lucy ! Comment te le faire comprendre ? Je ne suis plus constellationniste, je ne suis plus mage de Fairy Tail, je ne suis plus totalement humaine !! Comment quelque chose serait possible entre nous ? Sans oublier le Conseil qui me surveille”, elle s'était regroupée, les jambes repliées contre sa poitrine et son front posé sur ses genoux.
Il y eut un long silence. Elle n'osait pas redresser la tête. D'un côté, elle voulait qu'il comprenne et qu'il n'insiste pas et tout au fond d'elle, elle voulait encore tellement compter pour lui qu'elle espérait qu'il n'abandonne pas. Il était le seul à la mettre dans tous ses états.
Elle releva juste un peu la tête et elle vit les pieds du rose qui se trouvaient à quelques centimètres d'elle. Il ne bougeait pas, elle remonta encore pour arriver à son cou, c'était le plus haut qu'elle pouvait aller avec le courage qu'elle possédait à ce moment-là.
Elle n'eut pas à se forcer à voir son visage car il s'accroupit à nouveau en posant ses mains sur le sol, il n'était pas sûr de pouvoir la toucher.
- “Est-ce que quand tu vois quelqu'un en difficulté, tu veux l'aider ? Est-ce que tu es en colère quand tu vois une personne en blesser une autre ? Est-ce que tu es prête à pardonner à quelqu'un si tu vois que ses regrets sont sincères ? Tu t'énerves toujours quand on te fait une réflexion sur ton poids ? Tu es toujours prête à risquer ta vie si la guilde est en danger ? Si tu peux répondre “oui” à toutes ces questions, tu es toujours la Lucy que je connais et rien n'y changera, ni ton sang, ni tes pouvoirs, ni les autres !”, affirma-t-il, le visage sérieux et le regard tendre.
La mage voulait le toucher et croire en ces paroles mais il ne savait pas tout. Elle retira ses mains de ses genoux qui étaient si proches de lui pour les poser au sol et elle crispa ses doigts sur l'herbe verte.
Elle décida de lui montrer la vérité, de le mettre devant la réalité de son cas mais elle ne pouvait le faire dans ce parc public.
- “J'ai besoin de te parler dans un lieu plus intime où il n'y aura personne pour nous voir”, dit-elle en se levant.
- “Je connais un endroit où personne ne viendra, dans la forêt à l'ouest d'ici”, répondit-il en se remettant sur ses pieds et en la tractant par la main comme plus tôt.
Elle se laissa faire sans dire un mot tout en pensant que la forêt était devenue son nouveau foyer. Où qu'elle se situe, c'était toujours vers elle qu'elle devait se tourner pour vivre maintenant. Elle devait en partie vivre cacher pour ne pas faire peur aux gens.
- “Natsu peux-tu arrêter de me tirer derrière toi ?! Il faut que l'on parle donc je te suivrais”, elle ne voulait pas hausser la voix pour le dire mais de toute façon avec son ouïe de dragon slayer, elle était sûre que Natsu l'avait entendu.
- “Il le faut ! Si je mets trop de temps, tu vas encore cogiter à des idées pour me repousser. Alors dépêchons-nous !”, il accéléra pour se mettre à courir avec la main de la blonde dans la sienne.
Ils arrivèrent en une dizaine de minutes à l'ouest de la ville. Lucy se demandait pourquoi il n'avait pas voulu aller chez lui ? Ils auraient été au calme et c'était plus près du parc. Elle allait lui demander quand ils entrèrent dans une forêt assez clairsemée au début puis plus fournie. Elle se rappela que c'était dans cette forêt que vivait Polyussica. Connaissant la vieille femme et son besoin de tranquillité, ces bois n'étaient certainement pas très visités, d'où l'idée de calme que devait se faire Natsu.
- “Je pense que l'on s'est assez profondément aventuré. Tu ne comptes pas m'emmener chez Polyussica tout de même ?!”
- “Ça va pas ! Avec elle, on ne serait pas tranquille, elle nous crierait dessus ! En fait pour chez elle, il aurait fallu tourner à gauche depuis le gros rocher”.
- “Je ne me rappelle plus très bien où s'était. Mais on peut parler ici ! En fait c'est surtout pour te montrer pourquoi on ne peut plus être ensemble. Il y a eu des changements en moi depuis que je suis partie. Quand je t'ai dit que je n'étais plus humaine, je te parlais de ça !”, elle enleva sa petite veste rose clair pour faire apparaître un haut sans manches et dos nu.
Il était attaché à la nuque ainsi que dans ses reins. Il laissait voir une partie de peau, pas si importante que cela quand elle se détourna de Natsu. Un hoquet de surprise s'entendit. Lucy se crispa en attendant un mot, une remarque, même un simple son.
Celui-ci vint sous forme de bruit de pas. Le dragon slayer s'approchait d'elle doucement et elle sentit une main se poser sur son dos.
- “Ce sont des écailles ? Pourquoi juste sur une partie de ton dos ?”, demanda-t-il en l'effleurant.
- “Grandiné pense que c'est une protection pour ma colonne vertébrale qui est trop fragile chez les humains. Ces écailles forment une sorte de coque tout en suivant la forme de mon dos. Si tu regardes d'un peu plus près, tu dois voir autre chose de chaque côté”, elle dit tout cela dans un souffle.
La sensation du toucher du rose la faisait frissonner. Il était étonnamment doux comme s'il avait peur de lui faire mal. Il passa sur ce qu'elle lui avait désigné, il retira sa main.
- “Qu'est-ce que c'est ?!”, s'écria-t-il.
- “Tu ferais mieux de t'écarter pour que je puisse te montrer”, elle n'osa pas se retourner pour lui dire.
Il obéit en reculant de 3 pas. Il écarquilla les yeux en voyant ce qu'il se passait. Il n'avait jamais vu ça ! De chaque côté de la protection du dos de Lucy, il y avait des sortes d'entailles partant des omoplates et allant jusqu'à la chute de ses reins. Elles étaient peu visibles, cachées par les écailles qui avaient la couleur de la peau de la jeune femme. Mais le plus surprenant se passait sous ses yeux, des espèces d'ailes sortaient de ces entailles. Elles n'étaient pas comme celles de Happy ou de Mira dans sa forme de démon et qui apparaissent par magie, ni même à celles à proprement parlées des dragons qui sont attachées à leur dos. Non cells-ci sont intégrées dans le corps de Lucy ! De plus elles n'étaient pas si petites que cela, elles semblaient se déplier pour prendre les ⅔ de la hauteur de la personne.
- “Comme tu peux le voir, ces ailes font parties de moi. Il y a près d'un an, j'ai commencé à avoir de fortes douleurs dans mon sommeil, j'avais l'impression que mon dos se déchirait. J'avais déjà eu les écailles qui été apparues 2 mois plus tôt mais ça ne m'avait pas fait aussi mal. Il a fallu plusieurs semaine entre l'ouverture puis la formation des ailes. Elles sont rattachées à mes omoplates, elles sont formées à partir de mon squelette. Elles sont devenues une partie de moi. Alors maintenant, peux-tu dire que je ne suis pas un monstre ?”, elle demandait cela en serrant les poings en attendant la réponse.
Au lieu de dire quelque chose, Natsu s'approcha pour les voir de plus près et pour les toucher. Elles avaient des parties pointues mais semblaient douces et avaient une teinte rougeâtre. Il tendit encore la main mais cette fois-ci, elle s'en prémunit et elle s'écarta.
Ils se trouvaient face à face, lui la regardant avec la main toujours en l'air et elle, les yeux rivés au sol. Le silence n'était coupé que par le bruit du vent dans la végétation et de la faune quotidienne.
Le dragon slayer de feu baissa sa main en faisant un pas en avant et il la prit en poids sur son épaule. Elle n'avait pas réagi, perdue dans l'imagination de son rejet.
- “Mais qu'est-ce qu'il te prend ?! Repose-moi !”, cria-t-elle en gesticulant.
- C'est une surprise qui t'attend depuis plusieurs mois. Et ce que tu vas voir répondra à ta demande”.
- “Quelle demande ?!”, elle était perdue.
Etait-ce vraiment lui qui la veille au soir l'avait rembarré de façon à faire croire qu'elle ne lui était plus rien ? Maintenant il ne voulait plus la laisser partir. Cela lui faisait peur, peur de croire que eux deux c'était toujours possible et que finalement ils ne fassent que se blesser. Elle continua donc à se débattre pour qu'il la repose au sol mais il passa sa main le long de sa cuisse droite. Il poursuit son cheminement jusqu'à être sur sa fesse. Elle retint sa respiration. Il profitait ses réactions à son toucher pour la faire se tenir tranquille. Elle s'était tendue et elle ne bougea plus. Cependant il ne retira pas sa main, au contraire, il insista en la caressant.
Lucy remarqua dans la position instable qu'elle était que le sentier par lequel il avançait était plus travaillé. Elle prit appui sur les reins du rose pour regarder sur le côté du flanc du jeune homme. Un peu plus loin, elle pouvait voir une sorte de chalet.
- “Je peux savoir où tu m'emmènes ?!”, demanda-t-elle pour la deuxième fois de la journée.
- “Tu as moins de patience qu'avant !”, se moqua-t-il.
- “Quand je suis transportée comme un sac de patates, je suis plus sur les nerfs ! Alors ?”, insista-t-elle.
- “C'est ta maison. Il y a toutes tes affaires”, il la posa mais ses jambes tremblottaient.
Il la soutint par la taille d'autant plus facilement qu'elle avait replié ses ailes.
- “Pourquoi ? Je veux dire pourquoi j'ai une maison dans cette forêt ? Qui a décidé ça ?”
- “C'est moi. J'avais récupéré tout ce qui t'appartenait. Je ne pouvais pas les laisser à Grey et ton appartement devait être vidé. J'étais en colère au début et je voulais m'en débarrasser comme tu l'avais fait pour moi mais au moment de mettre le feu au tas, je n'ai pas réussi. Il fallait un autre endroit et le maître a proposé à la guilde pour les mettre hors de ma portée”, il ouvrit la porte et il la laissa passer devant.
L'agencement ressemblait beaucoup à son ancien appartement. On entrait directement dans le salon où il y avait dans un coin son canapé et devant lui, le tapis et la table basse sur laquelle ils avaient si souvent joué aux cartes. Cette grande pièce faisait également office de cuisine-salle à manger dans le fond.
- “Où est mon lit ?”
- “Il y a une chambre séparée avec salle de bain, regarde la porte là”, il avait traversé la pièce pour ouvrir une porte en bois qui se démarquait à peine des murs.
Il y avait effectivement son lit et sa commode. Une armoire qui n'était pas à elle s'y trouvait aussi.
- “Il y a des choses en plus, pourquoi ?”, elle passa doucement sa main sur les meubles qui lui rappelaient des souvenirs doux-amer.
- “En fait ce n'est pas vraiment ta maison, c'est en fait la nôtre”, il rougit et détourna la tête en disant cela.
- “Ce n'est pas possible Natsu ! D'autant plus maintenant comme je suis !”
- “Je te l'ai déjà dit, tu es Lucy et c'est tout ce qui compte. J'ai choisi cette maison car elle se trouve dans la forêt et pour toi qui veux vivre proche des dragons, ce sera mieux. Tu ne penses pas qu'ici, tu auras le confort d'une maison et la nature pour le bébé dragon ?”
- “Si, c'est parfait mais je faisais référence au fait de vivre ensemble. Tu n'arrives pas à voir les difficultés qu'il y aura. Tu ne penses jamais trop loin dans l'avenir ni à la réaction des gens ! Mon simple regard fait fuir tout le monde alors s'ils apprennent pour le reste !”
- “Tu as peut-être raison mais pour le dire franchement, je m'en fous. Je me fous de ce que pensent les autres de moi. Et s'ils osent dire des choses sur toi, je leur éclate la gueule !”
Le rire de Lucy lui donna le sourire. Il s'approcha pendant qu'elle s'essuyait les yeux. La mage se figea en le sentant si près. Elle se demandait ce qu'il allait encore faire. Il posa une main sur les siennes, qui venaient de sécher ses larmes de rire, pour les enlever de devant son visage et de l'autre main, il l'attrapa par le cou pour l'embrasser. D'abord un simple effleurement des lèvres, puis sa langue qui forçait l'ouverture de sa bouche.
La blonde ne résista d'aucune façon, cela faisait trop longtemps qu'elle avait été privé du goût de Natsu. Son corps retrouva les mouvements, les gestes à faire dans les bras de celui qu'elle aimait. Un ballet se jouait dans sa bouche, des frôlements, des succions mais aussi leurs langues recherchaient les pointes des dents, ces canines qui montraient leurs liens avec les dragons.
Ils se séparèrent pour reprendre leurs souffles. Les mains, tenues jusque là par Natsu, s'accrochèrent au gilet du mage pour reprendre leur échange. Elle pouvait sentir le sourire sous ses lèvres mais cela lui était égale pour l'instant, seul comptait ce moment.
Il enroula ses bras autour de sa taille pour la soulever, elle verrouilla ses jambes en se collant à lui. L'odeur de feu mais aussi la sienne propre lui faisait tourner la tête. Elle enroula ses bras autour de son cou et glissa ses doigts dans ses cheveux roses.
- “Une fois”, murmura-t-elle avant de reprendre leur baiser.
Natsu resserra sa prise sur elle en pensant qu'une fois ne serait jamais suffisant. Il comptait bien lui faire changer d'avis et utiliser son désir. Il pouvait le sentir contre son torse, les pointes de ses seins tendues qui percés son gilet mais également par la rougeur de ses joues et la rapidité de son souffle. Il se dirigea vers le lit, excité et il s'y allongea, Lucy entre lui et le matelas.
Elle n'essaya pas de le repousser, il poussa son avantage en glissant sa main droite dans son dos où son haut n'existait pas. Elle se tendit et elle voulut l'empêcher de la toucher. Il se stoppa en pensant qu'elle avait changé d'avis.
- “Tu ne veux pas ?”, il ne voulait pas la forcer à aller au-delà de ce qu'elle était prête à lui concéder.
- “Non. [...] Ne touche pas mon dos”, murmura-t-elle.
Il ne comprit pas sur le moment puis il réalisa qu'il sentait une différence sur le bout de ses doigts. Il se souvint de ses écailles et il ne put s'empêcher de toucher un peu plus. Lucy le contra en collant son dos contre le lit et bloquant ainsi ses doigts.
- “C'est doux Lucy ! Pense à mon écharpe. Laisse-moi te toucher comme je le veux”, il passa son autre main sur le ventre féminin.
Cela la chatouilla suffisamment pour qu'elle relâche la pression sur son dos et il reprit son exploration. Cependant, elle détourna la tête en semblant s'attendre au pire. Natsu décida de changer de position pour qu'elle soit plus à l'aise. Il bascula en l'emmenant avec lui. Il se retrouva lui-même sur le dos et Lucy au-dessus de lui.
- “Si tu ne veux pas que je continue, tu es libre de te redresser. Mais comme tu peux le sentir, avec juste un baiser et en te touchant, je suis dur”.
- “Ça veut seulement dire que tu veux du sexe ! Pas forcément moi ou mon corps !”, elle savait qu'elle était de mauvaise fois mais elle exprimait ses peurs.
- “Si c'était juste ça, tu ne penses pas que j'aurai pu le régler il y a longtemps ? Je ne suis pas un séducteur comme certain mais je pense pouvoir trouver une femme qui accepterait de coucher avec moi ! Mais je n'en avais ni l'envie ni le besoin ! Putain Lucy, ce que tu peux être chiante parfois avec tes complexes !”
- “Tu n'as pas besoin de me parler comme cela !”, cria-t-elle en voulant se relever.
Mais contrairement à ce qu'il a dit un peu plus tôt, il la retint.
- “J'ai voulu faire attention pour ne pas perdre ma chance de me réconcilier avec toi mais là, tu me fais chier !”
- “Eh bien tu n'as qu'à me laisser partir alors !”
- “Et puis quoi encore ! Je ne sais toujours pas faire compliqué ou romantique alors voilà... On va coucher ensemble, avec un peu de chance, notre lien se reformera et je pourrai l'utiliser pour te retenir en attendant que tu comprennes qu'il n'y a que toi que je veux. Et s'il n'y a pas de lien, ni de tatouage ou autre, je te garde dans cette maison et dans ce lit jusqu'à ce que tu oublies tout le reste sauf moi.”
- “Ce n'est ni romantique, ni délicat ! Si tu...”
- “Je ne l'ai jamais été et ça n'a jamais posé problème ! Tu es bien tombée amoureuse de moi ainsi, non ?”, il l'embrassa pour la faire taire et avec sa main qui la retenait, il déchira les quelques centimètres de tissu qui formaient les attaches du haut.
Il en profita pour promener ses doigts dans le sens et son contraire des écailles. Cela la fit frissonner. Étonnamment, elles n'étaient pas rêches comme celles d'Igneel. Comment étaient-elles devenues une écharpe, il ne se l'était jamais demandé et ce n'était pas la situation actuelle qu'il allait penser à cela. Il avait mieux à faire.
Il avait envie de sentir ses seins dans ses mains, les courbes qu'il avait eu pour lui si peu de temps lui manquait. Il remonta sur son ventre puis sur ses côtes. Il réalisa qu'elle avait perdu une partie de l'arrondi dont se moquait Happy. Elle était plus ferme. D'un côté cela voulait dire qu'elle s'était entraînée pour devenir plus forte mais de l'autre, cela l'attristait. Arrivé à son but, il fut heureux qu'eux n'aient pas diminué.
Il écarta les doigts pour bien emprisonner le sein et logea le téton dans la paume. Il bougea et pressa sa main, faisant gémir la blonde. Il regarda son plaisir s'afficher sur son visage, il ne la quitta pas une seconde des yeux. Elle avait fermé les siens et s'était même mordue la lèvre pour retenir sa voix. Elle était si belle !
Une autre pensée lui traversa l'esprit et il se crispa. Même sa main serra un peu plus fort le sein. Il la décrispa et la retira du globe laiteux à la pointe rosée foncée. Il redescendit vers son ventre en le fixant intensément. Ils étaient les yeux dans les yeux et ceux du dragon slayer étaient intenses et Lucy ne comprenait pas pourquoi il semblait en colère.
Tia-NaLu, Posté le dimanche 25 mars 2018 15:31
Je l'ai enregistré dans mon ordi, ca fait pareil je pense, et si d'autres images me plaisent je te fais signe, promis ! :) <3 (smiley qui sourit et coeur rouge)